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08 août 2002

  
            Après avoir retiré un peu d’argent, nous nous dirigeons vers l’embarcadère où nous attend la chaloupe reliant Dakar à Gorée. A bord du navire, Rosalie , une commerçante en bijoux et tissus africains de l’île nous donne rendez-vous près de l’allée des Baobabs pour quelques achats de souvenirs.

           A peine accostés sur l’île, déjà une nuée de guides, pleins de bonne volonté, vient nous harceler malgré plusieurs refus encore courtois. Qu’importe, l’un d'eux nous suit partout.
          Notre court passage à Gorée débute par la visite de la Maison des Esclaves. Joseph N’diaye, conservateur octogénaire et figure emblématique du site, nous relate avec maestria l’histoire de ces esclaves emprisonnés dans d’étroites geôles  avant d’être déportés vers le continent américain.

           « Tij » un guide goréen dont nous ne pouvons nous débarrasser nous accompagne dans notre parcours sur l’île où est érigé un curieux monument en forme de carapace de tortue et d’une pointe pouvant rappeler les navires négriers qui transportaient les esclaves. Lieu stratégique de l’île, on y trouve également les vestiges de télémètres et autres canons qui furent utilisés pour les besoins du film « les Canons de Navarone ».

A midi, repas au St Gremain spécialisé dans les plats de fruits de mer. Un joueur de kora et une jeune fille improvisent un duo de musique et chants traditionnels.

Nous poursuivons l’excursion par la visite du Fort d’Estrées qui renferme le Musée historique du Sénégal. Retour par la rue des Batteries puis la Place du Gouvernement où se joue un match de football. Quelques achats de souvenirs auprès de Rosalie et Claudia, et déjà il est l’heure d’embarquer à bord de la chaloupe qui nous ramène à Dakar. Il est 16h30.

A notre arrivée à l’hôtel, il nous faut retarder la douche car des travaux de robinetterie ont occasionné une coupure d’eau !

                Nous prenons notre dîner dans un restaurant près du centre ville, « chez loutcha ». La carte y est bien fournie en spécialités sénégalaises et capverdiennes notamment. Les plats qui sont servis le sont encore plus… Un griot muni de sa kora circule entre les tables pour chanter les louanges des convives à leur grand amusement. Ce repas copieux clôture notre première véritable journée dans la capitale.

 

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