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9
août 2002
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La journée promet d’être pénible car il faut rejoindre le
village de Toubab Dialao à une cinquantaine de kilomètres au sud
de Dakar.
9h30 Arrivée à la gare routière « les pompiers » de
Dakar. Nous sommes littéralement assaillis par une nuée de
rabatteurs qui nous renvoient sur tel ou tel taxi-brousse nous
promettant un départ immédiat. Ballottés d’un véhicule à
l’autre, nous négocions fermement durant de longues minutes nos
places dans un taxi 7 places en direction de M’'bour en précisant
notre descente à Diam Nadio où nous devrons prendre un nouveau
taxi-brousse. Malheureusement, c’est à M’bour que nous
finissons notre trajet, le chauffeur qui ne parle subitement plus
français ayant également omis de nous déposer à Diam Nadio.
S’ensuit une bonne demi-heure de palabres mêlant forces de
l’ordre, taximan, représentant de la gare routière et nous-mêmes,
et ce, au beau milieu d’un attroupement d’une centaine de
personnes attirées par l’événement et trop heureux de se mêler
à la « bataille ».
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Finalement,
nous devons nous résigner à reprendre un transport collectif pour
effectuer le trajet de 40 kilomètres qui nous séparent de Diam
Nadio et nous prenons place à bord d’un minibus 15 places. Les négociations
sur le tarif du voyage sont âpres car nous ne sommes plus les
bienvenus mais nous trouvons quand même un terrain d’entente. Je
suis assis sur un strapontin dont l’assise est mobile et le
dossier cassé. Les suspensions du véhicule sont inexistantes et la
boîte de vitesse hors service. De plus, dès le démarrage, la
porte latérale menace de s’envoler et je dois me résoudre à la
maintenir fermée. Le voyage promet d’être long ! Celui-ci
s’effectuera au rythme approximatif de 50 km/h avec des pointes à
60 km/h car le compteur ne fonctionne pas. 1 heure après, nous
descendons enfin à Diam Nadio. Le temps de siroter une gazelle
(autre bière locale) dans un snack et nous nous mettons en quête
d’un taxi-brousse en direction de Toubab Dialao distant d’une
quinzaine de kilomètres. Seul problème : aucun taxi-brousse
n’assure la liaison. Nous acceptons la proposition d’un
clandestin qui nous y amènera pour 2000 Fcfa.
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15h00. Nous arrivons à l’Espace Sobobade où nous sommes
logés pour 2 nuits. Les bâtiments sont d’architecture originale
et décorés minutieusement à l’aide de coquillages. Situés dans
la falaise, ils surplombent la plage. Nous faisons la connaissance
de deux gamins du village, âgés d’une dizaine d’années, dont
la scolarité semble déjà être un lointain souvenir. Ici, priorité
est donnée à la pêche. Je leur distribue un petit cadeau pour la
gentillesse de leur accueil. Nous prenons le premier bain en mer de
notre séjour au pays de la Téranga. L’eau semble plus salée que
sur nos côtes atlantiques et les vagues et courants rendent la
baignade un peu dangereuse. Une vendeuse, sur la plage, s’efforce
en vain de me faire acheter quelques colliers ou autres coquillages. |

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16h30.
Nous entrons en contact avec Babakar qui pourra nous amener à la Réserve
de Bandia le lendemain matin.
19h00.
Coucher de soleil sur la mer. Un curieux personnage effectue des
katas d’arts martiaux sur la plage. L’endroit est il est vrai
des plus propices à l’exercice de son art ! Il s’agit du
professeur de thaï-shi-shuan du village.
Puis,
nous rencontrons un artiste peintre nigérian qui déambule au
milieu des baigneurs afin de faire connaître ses toiles.
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L’heure
du repas est arrivée. Au menu, poulet sauce carry avec du riz (pour
changer !) suivi de tranches de fruits.
La
nuit sera, elle, plutôt agitée à cause des nombreuses coupures de
courant, et donc de ventilateur, qui nous réveille à chaque redémarrage.
La moustiquaire un peu instable contribue à nous faire passer une
nuit bien mouvementée.
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