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13
août 2002
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8h00. Réveil, nous saluons Gilbert, Pascal, Jean-Baptiste et nous
prenons un taxi en direction de la gare routière de Joal. Après
d’âpres discussions, nous montons à bord d’une 504
fourgonnette que nous partagerons avec plus de 20 personnes. Pour ma
part, j’effectuerai le voyage sur le toit avec un gamin et les
bagages. Mon ami, entassé dans la caisse avec le reste des
voyageurs. Les arrêts sont nombreux. Le véhicule se désemplit et
se remplit. Arrêt à Samba Dia. Des jeunes filles se jettent sur
les voyageurs afin de vendre mangues, boisson rafraîchissantes et
autres articles variés. Un arrêt plus tard, je m’installe dans
la caisse. Nous sommes une quinzaine à l’intérieur. Sur le
trajet, nous évitons de justesse la collision avec 2 cochons, ficelés
mais bien vivants, qui seront tombés d’un véhicule un peu trop
chargé ! En pays musulman, les pauvres bêtes ne semblent pas
trouver nouvel acquéreur. A moins que le propriétaire qui venait
de perdre son repas de fête de l’Assomption ne revienne les
chercher. Un autre arrêt et nous prenons place aux côtés du
chauffeur mais déjà nous arrivons à Djiffer au campement « les
mangroves ». |

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La
femme du gérant nous accueille, puis le gérant lui-même Mamadou.
Un problème nous inquiète : l’argent. Ils n’acceptent pas
les chèques et nos porte-feuilles sont presque vides. Il nous
faudra retirer de l’argent à M’bour jeudi. |
Au
moment de l’installation dans notre boukarou, une violente averse
avec grand vent s’abat sur nous. Nous sommes contraints de nous réfugier
dans la case à manger et y prenons notre déjeuner. Un varan passe
non loin de là qui cherche un abri. Puis, les gérants nous
invitent à partager le thé sénégalais. |

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15h45.
Après avoir apposé ma main gauche sur le baobab et proféré
quelques incantations, je parviens à faire cesser la pluie. Je suis
alors intronisé par l’assistance grand marabout.
Nous
partons nous baigner sur la plage en face du campement. L’eau est
chaude, claire et bien plus calme qu’à Toubab Dialao. Des
pirogues reviennent de la pêche.
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17h30.
Mamadou nous amène au village où doivent se dérouler les finales
d’un tournoi de lutte traditionnelle sénégalaise. Les djembés
commencent à résonner qui appellent les spectateurs ? Puis,
une chorale composée d’une dizaine de chanteuse entame leurs
chants. Nous entrons dans l’arène où Mamadou nous trouve les
meilleures places : derrière les chanteuses et près des
percussionnistes. La foule est en effervescence. Une dizaine de
combattants arrivent un par un accompagnés des marabouts, se jetant
du sable, se purifiant de potions mystiques et dansant en montrant
leur force au rythme des djembés. Puis arrive le major des
percussionnistes avec qui nous prenions un verre une heure plus tôt.
Djoungoye Diom effectue une prestation exemplaire. |
Le
tournoi débute. Certains lutteurs s’entendent sur le résultat du
combat, d’autres s’empoignent durant de longues minutes. Les
spectateurs, rejoints par quelques chanteuses, entament des danses
endiablées à même la piste de combat. D’autres spectateurs
apportent des offrandes aux musiciens, chanteuses et lutteurs et
manifestent ainsi leur joie. La finale arrive et c’est Alizé qui
terrasse finalement son adversaire. L’arène est envahie puis
chacun rejoint son foyer. |

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Nous
allons nous restaurer dans une dibiterie. Du mouton en morceaux pour
3000Fcfa avec moutarde,
oignon et maggi pour repas.
Sur
le chemin du retour, nous passons voir le piroguier avec qui visiter
une île du Siné Saloum et qui nous amènera pêcher le lendemain.
Le
ciel gronde, les éclairs fusent. Des moustiques ont envahi la case ?
La nuit va être difficile…
22h45.
J’éteins la lampe à pétrole.
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CARNET
DE VOYAGE
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