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10 août 2002

 
           Le réveil est avancé à 7 heures car nous devons visiter la réserve animalière de Bandia et les animaux n’aiment pas bien la chaleur. Babakar, le taximan, est ponctuel et c’est un peu avant 8h que nous partons pour Bandia.

           A l’accueil, nous embarquons Moussa le guide chargé de nous accompagner. Très compétent, il ne s’écoule pas une demi-heure avant qu’il ait débusqué les deux rhinocéros et le troupeau de girafes là où d’autres guides peuvent mettre une demi-journée. Il nous commente dans un parfait français les espèces animales et végétales que nous croisons : antilopes-koba, gazelles, phacochères, pintades, impalas, buffles, caloas à bec rouge, martin-chasseurs, crocodiles, singes verts, mangoustes, tortues, écureuils de terre, …
           D’origine peuhle, Moussa est également un passionné de football français et analyse déjà les orientations du nouveau sélectionneur français Jacques Santini. Il nous apprend également, photos à l’appui, qu’il a eu l’insigne honneur de guider le président de la République sénégalaise Abdoulaye Wade, deux jours auparavant.12h00. Nous prenons congé de Moussa et reprenons la direction de Toubab Dialao.

L’après-midi est consacré à des baignades, parties de football avec les gamins du village et l’arrivée de deux pirogues. En cette saison, c’est le poulpe qui est la principale ressource de pêche. Le retour à l’hôtel, à travers les étroites rues du village, nous amène à côté de la place à palabres où sont réunis les sages et les anciens du village. Nous y rencontrons un homme qui nous explique les différentes techniques de pêche lui-même étant bloqué à terre depuis la mise hors service de sa pirogue deux ans auparavant.

              17h00. Baignade sur la plage principale qui est désormais noire de monde car de nombreux dakarois profitent du week-end pour fuir la capitale au profit de la station balnéaire. J’y rencontre un sénégalais taillé pour la lutte sénégalaise. C’est un ancien militaire ayant effectué 3 ans de service militaire dont une année de guerre en Guinée. Il maintient sa condition en tenant hors de l’eau un bout de chiffon malgré les fortes vagues et les courants qui le déséquilibrent, et ce en sautillant sans cesse.

20h00. Nous nous apprêtons à aller dîner au « Mimosa » lorsqu’un orage s’abat sur nous. 1 mois et demi que tout le peuple sénégalais attendait la pluie car les effets de la sécheresse commençaient à se faire ressentir. Ce soir, la fête n’en sera que plus intense et les djembés résonneront encore un peu plus fort !

Nous trouvons au « Mimosa » une table pas encore envahie par les eaux ruisselantes. Ce soir, soirée pizza mais nous obtenons malgré tout un poulet grillé au citron. 2 des serveurs, Alfa et Pape, nous invitent à boire le thé sénégalais dans leur case après le dîner. Il s’agit de 3 thés : l’un amer comme la mort, le second doux comme l’amitié et le dernier sucré comme l’amour. Le cérémonial du thé durera au moins 2 heures durant lesquelles chacun débattra sur les choses de la vie et sur le mouridisme, confrérie musulmane à laquelle appartiennent nos hôtes.

                Minuit. La fatigue aidant, la nuit promet d’être bien plus calme que la précédente.

 

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