GALERIE PHOTO

Cameroun

Congo

Côte d'Ivoire

Gabon

Sénégal

Tchad

 

 

 

18 août 2002

 
               Le réveil est avancé à 7h30. On nous sert du bissap avec le petit déjeuner. Nous rejoignons le Syndicat d’initiative pour l’excursion au Parc National de la Langue de Barbarie. Un couple de néerlandais partage notre taxi pour cette ballade.

            Arrivés à un embarcadère, nous prenons une pirogue qui nous amène à l’embouchure du fleuve où nous pouvons contempler pélicans, mouettes, goélands, aigrettes, hérons cendrés, colibris et autres cormorans. Sur les rivages, des villages ça et là dont certains mauritaniens caractérisés par des grandes tentes. Nous apercevons même les vestiges d’un fort construit pour les besoins du film avec B. Giraudeau « les caprices du fleuve ». Des pêcheurs pêchent la langoustine.
           Nous arrivons à l’embouchure, où le fleuve se jette dans la mer. A cet endroit, le chenal est très étroit et les sables mouvants rendent le lieu dangereux. La mer, sur 500 mètres, prend la couleur café au lait des eaux du fleuve. Nous rebroussons chemin jusqu’à l’embarcadère.

            Le taxi nous amène désormais jusqu’à la Réserve de Gambeul où sont protégés 3 espèces animales. Les gazelles Dama Mohr, offertes par le roi d’Espagne, les oryx et les tortues Sulcata vieilles de près de 150 ans. On y aperçoit également quelques singes rouges.

Retour à St-Louis, il est 13h30.

Le repas, pris au « Linguère » consistera en un thiébou Diène (plat originaire de St-Louis) et des brochettes de bœuf.

15h15. Nous repartons vers les joueurs de cartes à Sor. Ils sont bien là. Certains jouent aux dames, des gamins au baby-foot. L’un des joueurs de belote, un ancien maître d’école, s’adresse à moi en anglais puis en espagnol, mon wolof n’étant pas très riche. Nous nous asseyons auprès des joueurs de belote. Mon voisin, Ibrahima, qui travaille aux Eaux et Forêts, me parle de son projet de réhabilitation de la biodiversité. Nous prenons congé de nos hôtes après les salutations d’usage et repartons au gîte.

18h00. Je pars au stade voir la fin d’un match qui s’y déroule. J’ai bien du mal à comprendre la situation. Les 22 joueurs et l’arbitre sont sur le terrain avec une vingtaine de spectateurs. Est-ce une remise de trophée, la mi-temps, … ? Soudain, l’arbitre brandit un carton rouge à un joueur qui essaie alors de s’en prendre à lui mais il est retenu par ses coéquipiers. Puis c’est une foule de 500 personnes qui envahit le terrain. Les palabres fusent et l’arbitre est contraint de regagner les vestiaires, escorté par un gendarme. 20 minutes plus tard, le match n’a toujours pas repris et ne recommencera jamais car « l’arbitre est en danger » me glisse un jeune garçon. Les spectateurs quittent finalement le stade.

             20h00. Grillades au restaurant « la pointe Nord » et repos dans le calme cette nuit-ci.

 

CARNET DE VOYAGE

 

J'AI AIME

JE N'AI PAS AIME